Études

Comment devenir rhumatologue ?

Vous souhaitez en savoir plus sur les études en rhumatologie ? Découvrez tout ce qu’il faut connaître pour devenir rhumatologue.

Sommaire
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    Le métier de rhumatologue attire de nombreux étudiants à travers la diversité des affections qu’il couvre. En tant que spécialiste médical en rhumatologie, vous aurez pour mission de prévenir, diagnostiquer et traiter des pathologies de l’appareil locomoteur. Vous êtes prêt à relancer votre cursus et à vous tourner vers cette spécialité qui suscite votre intérêt ? Dans les lignes qui suivent, petit tour d’horizon de la formation à suivre pour devenir rhumatologue.

    Qu’est-ce qu’un rhumatologue ?

    Un rhumatologue est un médecin spécialiste qui se concentre sur le diagnostic, le suivi et le traitement des pathologies liées à l’appareil locomoteur. Cet appareil comprend les os, le rachis, les muscles et les articulations. Ce spécialiste médical est donc qualifié pour prendre en charge un large éventail de maladies, allant de l’arthrite et l’arthrose à l’ostéoporose ou encore à la spondylarthrite. Son expertise s’étend au-delà des affections rhumatismales. Les rhumatologues peuvent également traiter des maladies qui affectent d’autres organes, comme le cœur, les reins, les poumons, le cas échéant, ainsi que certaines maladies auto-immunes.

    Quel est le rôle d’un rhumatologue ?

    Le rhumatologue joue un rôle crucial dans la prise en charge des patients avec des douleurs ou des handicaps fonctionnels au niveau de l’appareil locomoteur. Il utilise une variété d’examens complémentaires pour poser un diagnostic précis. C’est lui qui établit la stratégie thérapeutique la mieux adaptée pour chaque patient. Il peut s’agir de gestes techniques, de traitement médicamenteux, de thérapie physique ou d’un accompagnement en psychologie. Il lui revient également de sensibiliser ses patients sur les facteurs de risque pour prévenir l’apparition de nouvelles affections.

    Quelles sont les qualités d’un rhumatologue ?

    Être rhumatologue exige rigueur, précision et une grande capacité d’écoute pour communiquer efficacement avec le patient et comprendre sa douleur. La patience et l’empathie sont des atouts particulièrement appréciés dans ce métier qui requiert d’abord et avant tout une capacité à rassurer et à guider le patient.

    Quel est le quotidien d’un rhumatologue ?

    Le quotidien d’un rhumatologue se partage entre consultations en cabinet privé ou à l’hôpital, la réalisation des examens complémentaires, l’établissement du plan de traitement pour chaque patient et le suivi régulier de ses patients. La charge des patients est parfois intense et nécessite une gestion rigoureuse du temps.

    Quelles sont les pathologies prises en charge en rhumatologie ?

    La rhumatologie prend en charge différentes affections rhumatismales. Elles sont généralement divisées en deux grands ensembles, à savoir les rhumatismes inflammatoires (comme la polyarthrite rhumatoïde ou la Spondylarthrite), et les rhumatismes dégénératifs ou arthrosiques. On relève également des maladies osseuses comme l’ostéoporose, des pathologies rachidiennes comme la hernie discale, des maladies inflammatoires des tissus mous autour des articulations (tendinite, bursite), des troubles métaboliques comme la goutte et plusieurs autres affections.

    Quels sont les examens disponibles en rhumatologie ?

    Un rhumatologue utilise non seulement l’examen clinique, mais aussi divers examens complémentaires pour le diagnostic. Les analyses sanguines, les radiographies, l’échographie, le scanner, l’IRM, l’ostéodensitométrie pour évaluer la densité osseuse et l’électromyogramme pour examiner la fonction musculaire, comptent parmi les outils les plus fréquemment utilisés en rhumatologie. Le choix des examens se fait en fonction de la pathologie suspectée et de l’état général du patient.

    Quels sont les traitements possibles en rhumatologie ?

    La rhumatologie offre une grande variété de traitements, allant du traitement médicamenteux, aux infiltrations, en passant par la rééducation fonctionnelle ou encore la physiothérapie. En d’autres termes, le rhumatologue peut prescrire des médicaments, mais aussi proposer des traitements par le mouvement ou encore des soins de support comme des massages thérapeutiques, des étirements voire des cures thermales en cas de besoin. En cas d’échec de ces traitements, il peut être amené à recommander une intervention chirurgicale qu’il n’accomplira pas lui-même, mais qui sera réalisée par un chirurgien orthopédique.

    Quelles sont les études pour devenir rhumatologue ?

    La première année de médecine en PASS ou LAS

    Pour devenir rhumatologue, le cursus destiné aux étudiants en médecine est long et ponctué d’évaluations régulières. Il commence par une première année commune aux études de santé (PASS) ou un cursus Licence avec option « Accès Santé » (LAS). Cette première année est un véritable marathon académique au terme duquel seuls les meilleurs sont admis en deuxième année de médecine.

    L’externat

    Après l’obtention du PASS ou du LAS, vient alors la deuxième à la sixième année de médecine, également appelée l’externat. Pendant cette période, l’étudiant approfondit ses connaissances médicales et débute son apprentissage sur le terrain en milieu hospitalier.

    Le concours de l’internat

    A la fin de la sixième année, l’étudiant passe les épreuves classantes nationales qui lui permettront de choisir sa spécialité médicale en fonction de son classement. En clair, il faut être bien placé pour pouvoir prétendre à la spécialité de rhumatologie.

    L’internat

    Le futur rhumatologue entre ensuite en internat pour une durée de quatre à cinq ans selon les pays. Durant cette période, l’internat en rhumatologie offre une formation théorique et pratique très complète. A son terme, il obtient un diplôme d’études spécialisées (DES) en Rhumatologie qui lui donne le droit d’exercer.

    Combien d’années d’études sont-elles nécessaires pour devenir rhumatologue ?

    En tout, il faut compter environ 10 à 11 ans d’études à partir de la première année de médecine pour devenir rhumatologue, incluant la première année de faculté de médecine, les 5 ans d’externat et 4 à 5 ans d’internat.

    Quel est le salaire moyen d’un rhumatologue en France ?

    Le salaire d’un rhumatologue varie en fonction de son lieu d’exercice, de son expérience et de ses responsabilités. En moyenne, en France, le salaire brut mensuel d’un rhumatologue débutant en secteur 1 est d’environ 4000€. Ce salaire peut aller jusqu’à 8000€ ou plus pour un rhumatologue expérimenté exerçant en secteur 2 ou en libéral.

    Le témoignage d’Aymeric, rhumatologue à Paris

    Aymeric est rhumatologue en région parisienne depuis une dizaine d’années. Pour lui, la rhumatologie est une spécialité très intéressante car elle est transversale, en lien avec de nombreuses autres spécialités, et « elle nécessite une démarche globale du patient, ce qui correspond à ce que je souhaitais faire ». Aymeric a ainsi l’opportunité de s’occuper de pathologies aussi variées que la polyarthrite rhumatoïde, l’arthrose, les maladies de l’os, et bien d’autres affections.

    FAQ

    Les questions de nos étudiants

    La rhumatologie est une spécialité très large qui implique un large spectre de pathologies. Outre la prise en charge des maladies inflammatoires articulaires et des troubles osseux, le rhumatologue peut aussi se spécialiser dans le traitement des affections tendineuses, des douleurs diffuses présentes dans certaines affections comme la fibromyalgie, et des pathologies rhumatismales systémiques qui touchent plusieurs organes. Le rhumatologue peut également jouer un rôle dans la prise en charge de l’insuffisance musculaire, des douleurs rachidiennes (dont le mal de dos, par exemple au cours d’une hernie discale), des atteintes des articulations, et dans l’évaluation de l’hyperlaxité des

    La rhumatologie est une spécialité médicale unique en son genre. Elle est transversale et intrinsèquement liée à de nombreuses autres spécialités médicales comme la neurologie, l’orthopédie, l’endocrinologie et même la dermatologie. Ce qui rend le métier de rhumatologue unique c’est le niveau d’expertise nécessaire pour diagnostiquer et traiter les affections rhumatismales ainsi que la variété de conditions liées à l’appareil locomoteur.

    De plus, le rhumatologue a un rôle important dans la prévention des pathologies et troubles liés au mouvement. Il travaille sur des facteurs de risque comme le surpoids, l’âge, le sexe féminin et la pratique d’un sport ou d’une activité physique exigeante.

    Le travail du rhumatologue ne se fait pas en vase clos. Au contraire, la collaboration avec d’autres spécialistes médicaux est essentielle. Par exemple, le rhumatologue peut travailler en tandem avec un médecin généraliste ou un orthopédiste pour diagnostiquer et traiter des pathologies du rachis, comme une hernie discale.

    Lorsqu’il est confronté à des pathologies plus complexes, comme la sclérodermie systémique ou d’autres maladies auto-immunes, le rhumatologue peut être amené à collaborer avec des spécialistes en immunologie. De même, la prise en charge de l’arthrose, couramment associée à l’âge et au surpoids, peut nécessiter une collaboration avec des endocrinologues et des nutritionnistes.

    La rhumatologie se distingue des autres spécialités médicales par son approche globale du patient. Elle ne se limite pas à la prise en charge d’une douleur ou d’une atteinte articulaire. Le rhumatologue s’intéresse à tous les symptômes du patient, qu’ils soient liés ou non à l’appareil locomoteur. Cette démarche permet au rhumatologue d’établir des liens entre différentes manifestations de la maladie et d’ajuster au mieux le traitement.

    Non, le rhumatologue n’opère pas. En général, son rôle se limite à la prévention, au diagnostic et au suivi des affections rhumatismales. Il intervient dans la prescription des traitements médicamenteux et non médicamenteux et la réalisation de gestes techniques non invasifs, comme les infiltrations. Toutefois, si une intervention chirurgicale s’avère nécessaire, il est en charge de la recommander et d’en assurer le suivi postopératoire en collaboration avec le chirurgien orthopédique.

    En matière de carrière, les rhumatologues ont le choix entre plusieurs orientations. Ils peuvent exercer en cabinet privé, en clinique ou à l’hôpital. Ils peuvent également se spécialiser dans certaines pathologies ou types de patients (personnes âgées, sportifs, etc.). Par ailleurs, le rhumatologue peut choisir de se consacrer à la recherche ou à l’enseignement.

    Si un rhumatologue possède des compétences en gestion, il peut prendre la direction d’un service de rhumatologie dans un hôpital. Enfin, il peut s’investir dans des organisations professionnelles, comme la Société Française de Rhumatologie, ou dans des actions de prévention et de sensibilisation auprès du grand public.

    Non, le rhumatologue n’opère pas. En général, son rôle se limite à la prévention, au diagnostic et au suivi des affections rhumatismales. Il intervient dans la prescription des traitements médicamenteux et non médicamenteux et la réalisation de gestes techniques non invasifs, comme les infiltrations. Toutefois, si une intervention chirurgicale s’avère nécessaire, il est en charge de la recommander et d’en assurer le suivi postopératoire en collaboration avec le chirurgien orthopédique.

    Au sein même de la rhumatologie, plusieurs sous-spécialités existent. Certains rhumatologues peuvent se concentrer sur les maladies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde ou les spondylatropathies ; d’autres peuvent se spécialiser dans les troubles métaboliques comme la goutte ou les troubles liés au vieillissement comme l’arthrose et l’ostéoporose.

    En outre, certains rhumatologues peuvent développer une expertise dans la prise en charge de la douleur, ce qui les amène à travailler en étroite collaboration avec les services de douleur chronique. D’autres rhumatologues peuvent se spécialiser dans la prise en charge des maladies auto-immunes systémiques comme la sclérodermie ou le syndrome de Gougerot-Sjögren.

    Enfin, n’oublions pas les rhumatologues qui se consacrent à la recherche et à l’enseignement, contribuant ainsi à l’évolution des connaissances en rhumatologie.

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