Réforme PASS 2026 : ce que l’avenir des études de santé pourrait changer
La réforme PASS 2026 prévoit une refonte majeure de l’accès aux études de santé (médecine, pharmacie, maïeutique, odontologie, kinésithérapie). Parcours santé unifié, tronc commun renforcé, concours harmonisé : plusieurs pistes sont à l’étude pour clarifier et simplifier les modalités d’admission. Voici ce qu’il faut savoir pour bien anticiper ces évolutions.
Une nouvelle réforme des études de santé envisagée pour 2026
Des discussions sont en cours au sein du ministère de l’Enseignement supérieur concernant une révision du dispositif actuel. Plusieurs propositions circulent, mais aucun décret n’a encore été publié.
➡️ Les filières PASS et LAS restent en vigueur pour la rentrée de septembre 2025
Pourquoi une nouvelle réforme est envisagée ?
Si le système PASS/LAS a permis d’ouvrir l’accès à des profils plus variés, il présente encore plusieurs limites :
- Une complexité importante pour les lycéens et leurs familles
- De fortes disparités entre universités
- Un taux d’abandon préoccupant, notamment en LAS
- Un manque de souplesse pour les étudiants non admis
Ces éléments relancent le besoin d’un système plus lisible, plus cohérent et plus équitable.
Les grandes lignes de la réforme PASS 2026
Vers un parcours santé unifié
La fusion des filières PASS et LAS est envisagée pour créer un parcours santé commun, quelle que soit la filière MMOPK visée. Cette simplification permettrait d’uniformiser les conditions d’accès au sein d’une même Faculté. Un parcours hors santé (sciences, droit, économie, lettres…) serait conservé afin de préparer la réorientation de l’étudiant en cas d’échec.
Un tronc commun
scientifique renforcé
Les disciplines fondamentales (biologie, chimie, physique, mathématiques) pourraient constituer un socle commun à toutes les filières, avec pour objectif de garantir des bases solides avant la spécialisation.
Le numerus apertus supprimé mais une sélection toujours en vigueur
Le système restera sélectif. Le numerus apertus, disparait au profit d’un système de nombre de places en fonction des capacités des universités et des besoins définis par les ARS. L’idée est d’augmenter légèrement le nombre de places dans les territoires en tensions et là ou les Facultés en ont les capacités.
Tableau récapitulatif – Réforme PASS 2026
Ce qui est certain | Hypothèses de réforme | Ce qui restera en place | |||||||||||||||
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Aucune réforme avant la rentrée 2026 | Fusion PASS/LAS, parcours santé unique | Sélection maintenue | |||||||||||||||
PASS et LAS valables en 2025 | Tronc commun scientifique renforcé | Nombre de places limité | |||||||||||||||
Prépa toujours adaptée au système actuel | - | Rigueur scientifique toujours indispensable |
Quelle stratégie adopter en Première ou Terminale ?
En l’absence de réforme immédiate, les élèves doivent s’appuyer sur le système actuel pour bien se préparer :
- Approfondir les matières scientifiques
- Choisir des spécialités adaptées dès la Première
- Développer sa méthode de travail et son autonomie
- Suivre une préparation adaptée pour atteindre le niveau attendu en PASS ou LAS
Mise en avant : Antémed Epsilon, à la pointe des évolutions du PASS et de la LAS
Depuis plusieurs années, Antémed Epsilon ajuste ses formations aux évolutions des études de santé. L’objectif : permettre à chaque étudiant d’aborder sa première année avec méthode, rigueur et efficacité.
- Plateforme numérique complète
- Intervenants issus du supérieur médical
- Suivi personnalisé, évaluations régulières, concours blancs
FAQ
Questions fréquentes sur la réforme PASS 2026
Le calendrier annoncé cible la rentrée 2026. L’année universitaire 2025 restera régie par le système PASS/LAS actuel. Les informations seront précisées lors de l’ouverture de Parcoursup en décembre 2025 ou janvier 2026.
Les étudiants entrant dans l’enseignement supérieur à partir de septembre 2026 seront les premiers concernés, sous réserve de validation officielle.
Aucune réforme des programmes du secondaire n’est annoncée. Les spécialités scientifiques restent les plus adaptées pour préparer une orientation en santé.
L’objectif est de rendre le système plus lisible et plus équitable, sans réduire le niveau d’exigence des filières MMOPK.